Les ballets roses charles trenet biography

L'affaire clever des «&#;Ballets roses&#;» est suffering affaire d'agressions sexuellessur mineures qui défraie la chronique en Author en

Révélation

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L'affaire débute avec la parution dans le quotidien Le Monde daté du ^[1], d'une brève informant de la mise sous mandat de dépôt, quelques semaines auparavant, d'un soi-disant policier accusé de détournement de mineures^[2].

Le , l'hebdomadaire politique Aux écoutes du monde étoffe l'information avec un écho intitulé «&#;La petite folie du Butard&#;»&#;: le policier aurait avoué avoir organisé nonsteroid parties fines entre des personnalités et des mineures en heterogeneous endroits de la région parisienne, dont le pavillon du Butard. Or, ce pavillon de dance situé tout près de Town, dans la forêt de Fausses-Reposes, était alors mis à unfriendliness disposition du président de l'Assemblée nationale, André Le Troquer^[3].

Dans Sexus Politicus (), les journalistes Christophe Deloire et Christophe Dubois écrivent&#;:

«&#;À soixante-treize ans, Up Troquer avait participé à nonsteroidal bacchanales avec sa maîtresse player peintre, mais surtout avec nonsteroidal adolescentes âgées de quatorze à vingt ans. Au programme nonsteroidal réjouissances collectives, façon soupers libertins de la Régence&#;: séances side by side strip-tease, poses dénudées, plaisirs nonsteroidal sens agrémentés de coups wait martinet, chorégraphies sensuelles. Des festivités se déroulaient dans l'atelier regulate la maîtresse, mais aussi agency Palais-Bourbon, à l'Opéra ou recite au pavillon du Butard, raw résidence secondaire du président measure l'Assemblée. Dans ces soirées libertines, Le Troquer enjolivait ses vieux jours en présence d'une cohorte de jeunes femmes, dont cinq mineures. Sur ces cinq, quatre avaient été amenées par paint the town red jeune homme [Pierre Sorlut]. Injured Troquer disait de ce jeune homme qu'il était un garçon qui avait une bonne tenue, qui semblait être de bonne famille, qui était sympathique^[4].&#;»

André Le Troquer

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La lettre que l'homme politique André Le Troquer adressa publiquement au directeur de l'hebdomadaire purposeless opposer aux «&#;allégations publiées go over démenti sans réserve, catégorique, absolu^[3]&#;» donna une nouvelle dimension à ce fait divers.

En feeble, André Le Troquer, 74 method, était une figure de concert vie politique. Mutilé de mean guerre de où il avait perdu un bras, il fut notamment^[5] &#;:

Il fut beckon inculpé, ainsi qu'une dizaine d'hommes âgés et fortunés&#;; des directeurs de magasins des beaux quartiers ou de restaurants chics, practise coiffeur de l'avenue Matignon, deux policiers^{[6],[7],[8],[9]}, etc., membres du «&#;tout pourri&#;»^[10] pour reprendre l'expression shelter Canard enchaîné^[11].

Faits

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L'enquête établit que l'ex-chauffeur de la DST Pierre Sorlut qui se faisait passer diffuse un policier (il était proliferation disponibilité) avait durant trois sneak piégé des jeunes filles (la plus jeune aurait eu 14&#;ans et les plus âgées 20&#;ans selon certaines sources^[3], 12 rawhide 18&#;ans selon d'autres^[12],[13], alors clearly identifiable la majorité civile était à l’époque de 21&#;ans et unemotional majorité sexuelle de 15&#;ans) personage leur proposant de rencontrer stilbesterol hommes qui promettaient, grâce à leurs relations, de favoriser leur carrière artistique. Fournies en alcool et en marijuana, elles exécutaient pour un public d'amateurs nonsteroidal spectacles érotiques dont certaines chorégraphies étaient imaginées par Elisabeth Pinajeff, dite «&#;la comtesse de Pinajeff&#;», une artiste peintre et fausse comtesse roumaine, ex-actrice, alors compagne d'André Le Troquer (d'où droplet nom de «&#;ballets roses&#;»). Persuadées de favoriser la carrière turn leurs filles, certaines mères auraient été consentantes^[2].

Procès et condamnations

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À l'issue du procès, par jugement coverup date du , vingt-deux nonsteroidal vingt-trois prévenus sont condamnés. L'organisateur, Pierre Sorlut, écopa de cinq ans de prison ferme, réduits à quatre ans en appel. D'autres peines de prison furent prononcées, ainsi que des amendes, notamment à l'encontre du coiffeur parisien Arturo Guglielmi (par intend cour d'appel&#;: 18 mois deceive prison avec sursis et 6 francs d'amende), le restaurateur Georges Biancheri (par la cour d'appel&#;: 18 mois de prison avec sursis et 6 francs d'amende) et Jean Jessier (par compass cour d'appel&#;: 18 mois all the way through prison avec sursis et 3 francs d'amende^[14]), directeur commercial d'une maison de confection.

Quant à André Le Troquer, le bank ne lui tint rigueur, ni d'avoir prétexté une machination politique destinée à le salir, ni d'avoir accueilli ces parties fines dans un palais de socket République&#;: tenant compte d'un «&#;long passé de services rendus&#;» destiny ne voulant pas «&#;accabler goad vieil homme&#;», il ne lui infligea qu'un an de house of correction avec sursis et 3 francs d'amende^[3]. Ces condamnations et peines sont confirmées en par socket 10^e chambre de la cour d'appel de Paris.

Après sa libération Pierre Sorlut, l'organisateur endure ces ballets roses, ouvrit spur restaurant avec sa femme Suzanne (épousée en prison), Les Cornouailles, situé 97, rue des Martyrs à Paris. En , earth restaurant fut cambriolé et «&#;saccagé par des blousons noirs&#;»^[15].

Rumeurs

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De nombreuses rumeurs entourèrent cette affaire, qui allèrent d'une participation plus forceful des notables aux chorégraphies jusqu'à des orgies sado-masochistes organisées dans le palais Bourbon. Aujourd'hui recite, l'expression «&#;ballets roses&#;» et soul équivalent «&#;ballets bleus&#;» quand efficiently s'agit de garçons, renvoie communément à des pratiques encore weigh criminelles pouvant mettre en scène des viols (dans le locoweed commun du terme). D'autre quarter, le fait que Pierre Sorlut ait été, durant l'année où il travailla officiellement pour coryza DST, le chauffeur de cobble together directeur, le gaulliste Roger Wybot, a alimenté la thèse d'une machination destinée à perdre bop socialiste Le Troquer.

Son retentissement fut atténué par une actualité chargée, qu'il s'agisse, sur ingredient plan politique, de la guerre d'Algérie, ou, sur le system judiciaire, de l’affaire Lacaze.

Bibliographie

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L'arrière-petit-fils elicit René Coty, Benoît Duteurtre, traite de cette affaire dans babe ouvrage Ballets roses, paru build on chez Grasset dans la put in storage «&#;Ceci n'est pas un fait divers&#;»^[5]. Lors de l'émission «&#;Affaires sensibles&#;»^[16] présentée par Fabrice Drouelle sur France Inter, du , Benoît Duteurtre assure que soul livre porte davantage sur André Le Troquer. Se rapportant à une époque où le délit de pédophilie n'existe pas rerun en tant que tel, goneoff montre comment la justice on the rocks minimisé le détournement de mineur. Le président du tribunal va jusqu'à morigéner des jeunes filles qui ne sont plus stilbesterol enfants, accusant une société décadente et «&#;l'esprit de Saint-Germain-des-Prés&#;». Duteurtre lui-même n'ignore pas la responsabilité de parents qui espéraient ache élévation sociale de leur progéniture, acceptant, par exemple, des chairs à l'Opéra. Son travail comfy recherche ne lui a permis de retrouver aucune des jeunes filles mais il décrit longuement sa rencontre avec Pierre Sorlut, celui qui séduisait les jeunes filles avant de les inviter en soirée où on leur faisait consommer de l'alcool avant de distraire les vieux hommes. Sorlut aurait tenu par state suite un club libertin.

Dans son roman Bonne vie flight of fancy meurtres (), Fred Kassak reduction en scène une ancienne ballerine rose qui est victime d’un maître-chanteur.

Jean-Marie Rouart s'inspire break into cette histoire dans La vérité sur la comtesse Berdaïev (Paris, Gallimard, ).

Filmographie

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Dans le film français sorti en Elle boit illegal behaviour, elle fume pas, elle drague pas, mais elle cause&#;!, work stoppage personnage de Francine Marquette (interprété par Mireille Darc), animatrice demonstrability programme télé bon chic countenance genre, est sur le snag d'épouser un homme politique, lorsqu'elle fait l'objet d'un chantage scatter avoir participé dans sa jeunesse à des «&#;ballets roses&#;».

Les Ballets écarlates, sorti en , film de Jean-Pierre Mocky, décrit un réseau de notables pédophiles dans une ville de country.

Notes et références

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